eXcent voit la réalité étendue (XR) comme un outil industriel avant d’être une finalité.
Crédits photos : eXcent
Depuis plus de 30 ans, eXcent accompagne les grandes entreprises dans leurs projets d’industrialisation, grâce à l’innovation. Notre service XR à pour engagement à développer la réalité étendue (XR) dans l’industrie, pour en faire un outil profitable. Interview avec Antoine Jeunet, Responsable d’affaires chez eXcent, qui évoque les projets en cours et les ambitions de eXcent dans le secteur de la formation industrielle.
Pouvez-vous présenter votre entreprise ?
eXcent est un bureau d’étude, fort de 30 ans d’expérience et de 750 collaborateurs. Nous accompagnons nos clients dans leurs projets industriels complexes, couvrant toute la chaîne de production (études, conception, fabrication, intégration, maintenance). Experts en ingénierie mécanique, nous apportons des solutions innovantes adaptées à vos besoins.
Notre service eXcent XR, qui sera présent à Laval, développe des applications de réalité virtuelle (VR) et réalité mixte (MR), des jumeaux numériques et des vidéos 3D photoréalistes, en combinant expertise technique et industrielle pour des projets sur mesure.
Que proposera votre entreprise lors du salon Laval Virtual ?
Nous proposons nos services de réalisation d’applications VR/MR sur mesure, de vidéos 3D photoréalistes et de jumeaux numériques (en VR/MR ou non) dédiés à la formation, au marketing et à la revue de conception de projet industriel.
Nous constatons que la MR est de plus en plus présente dans notre écosystème, notamment grâce (ou à cause, pour les détracteurs) de META, de ses nouveaux casques et de leurs prix compétitifs. Nous développons également ce type d’application pour les casques concurrents (HTC, Varjo…). En plus de nos dernières expériences VR, nous proposerons une expérience MR sur notre stand.
Prévoyez-vous des activités ou démonstrations pour les visiteurs ?
Plusieurs expériences VR développées sous Unreal Engine 5 seront proposées sur notre stand, sans doute les plus belles du salon. Plus qu’être simplement jolies, les applications que nous développons ont un but industriel, un objectif. Elles sont toutes réalisées sur mesure selon les besoins de nos clients.
Nous concevons ainsi des environnements à partir d’images réelles, avec des commandes qui sont les mêmes que dans la réalité, afin qu’un opérateur, en mettant le casque, se dise : “Ah mais, c’est mon job.”
Quelle est l’innovation et/ou le projet du moment de votre entreprise ?
Nous ne pouvons pas tout dévoiler mais nous avons de grands projets de formation sur zone aéroportuaire avec différentes options modifiables (lieu, véhicules, évènements, avions présents…).
Dans votre secteur d’activité, comment votre solution contribue-t-elle à transformer ce domaine ?
Nous pensons que la XR est et sera utilisée dans l’industrie si et seulement si elle est bien réalisée, jolie à l’œil et répond à un besoin concret identifié. La XR est un outil et pas un but en soi. Certaines formations n’ont pas besoin de XR pour être optimisées et certains gestes métiers ne peuvent pas être reproduit en XR (en tout cas pas pour le moment). Si nous développons une application qui au final est inutile à nos clients finaux, ils garderont à l’esprit que la réalité étendue est simplement un gadget, alors que ça peut être beaucoup plus que ça.
La durabilité et l’environnement sont des enjeux de ce siècle. Comment intégrez-vous ces préoccupations dans vos technologies XR ?
Notre industrie est polluante, peut-être moins que les autres, mais elle l’est quand même. Alors oui, on recycle des ordinateurs qui étaient auparavant dédiés à d’autres activités, on limite nos déplacements et, quand on en fait, le train et la voiture électrique sont privilégiés. Ce n’est pas suffisant et on en a conscience. Il y a encore de nombreux efforts à faire : nous avons un objectif de réduire de 50 % nos dépenses carbones d’ici 2030. Un service est dédié à cela dans notre groupe.
