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Laval VirtualInterview

Esi Group, leader dans les solutions de prototype virtuel

Jumeau numérique d'une voiture

ESI Group est exposant à Laval Virtual du 12 au 14 avril 2023.

Crédits photos : ESI Group

Acteur de l’industrie 4.0, ESI Group aide les acteurs de l’industrie dans leur transition digitale. L’entreprise s’affiche comme l’un des pionniers d’une approche virtuelle pour résoudre les problèmes les plus complexes avec des simulations. ESI Groupe entend révolutionner la prise de décision en industrie grâce au prototypage virtuel. ESI Group est exposant au salon Laval Virtual du 12 au 14 avril 2023 au stand B11. Interview avec David Rauline, Technical Manager.

Pouvez-vous présenter votre entreprise ? 

Fondé en 1973, ESI Group entrevoit un monde où l’industrie parvient à accomplir des résultats audacieux, tout en répondant à des enjeux majeurs : impact environnemental, sécurité et confort des consommateurs et des opérateurs, ainsi que des modèles économiques adaptables et durables. 

ESI fournit des solutions fiables et personnalisées, basées sur la modélisation prédictive de la physique et son expertise en prototypage virtuel, qui permettent aux industries de prendre les bonnes décisions au bon moment, tout en gérant leur complexité. 

Particulièrement actif dans les secteurs de l’automobile et du transport terrestre, de l’aérospatial, de la défense et du naval, de l’énergie et de l’industrie lourde, ESI Group est présent dans plus de 20 pays, emploie environ 1000 collaborateurs à travers le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros en 2022. 

Que proposera votre entreprise lors du salon Laval Virtual 2023 ? 

ESI présentera une nouvelle façon d’expérimenter les validations de processus centrées sur l’humain dans un environnement virtuel entièrement collaboratif et colocalisé. Nos clients peuvent exécuter des scénarios complexes avec un maximum de confort pour vos participants via des casques sans fil (y compris la technologie pass-through) dans un espace de travail dédié. Ils peuvent aussi impliquer facilement vos équipes dans des simulation avancées et prendre des décisions cruciales plus tôt et avec le plus haut niveau de confiance.

Laval Virtual fête sa 25e édition cette année. Avez-vous des souvenirs à partager depuis la première édition en 1999 ? 

En dehors de ma première fois, l’édition la plus mémorable a été celle de 2016 et la véritable explosion des casques « low-cost » (VIVE et Oculus en tête) et la multiplication exponentielle des cas d’usages. Le fait de pouvoir travailler sur des scénarios si complexes, si simplement, avec ce niveau d’immersion a été un choc et une prise de conscience de l’impact de ces outils. Il y avait un côté magique d’assister aux réactions de joies et d’incrédulités des « nouveaux venus » comme de l’arrière garde.

Le monde des technologies immersives a été bousculé par l’apparition du Métavers et des mondes virtuels. Quelle est votre opinion sur ces nouveautés ? Ont-elles un potentiel intéressant ?

Le potentiel est absolument là pour l’industrie. Les avantages d’un jumeau numérique « parfait » tant au niveau « géométrique » que physique sont indéniables. Si on prend les enjeux de la transition énergétique que nous vivons actuellement, les mutations des modes de transports par exemple, toute décision prise lors de la phase « digitale » de développement est du temps gagné et du risque en moins. Là où le metavers peut avoir un impact majeur, ce que nous expérimentons avec Volvo Truck depuis bientôt trois ans, c’est dans le partage et l’implication de tous les acteurs.

Donner accès à ces jumeaux numériques, persistants, physiquement réalistes, de la manière la plus simple possible (UX « transparente », pas de nécessité de formation sur l’outil en lui-même, logique de projet, etc) à tous les intervenants, peut faire gagner un temps précieux sur des cycles de développements de plus en plus courts et contraints en termes de qualité, de sécurité et d’économie de matière et de moyen.

Comment voyez-vous le secteur de la réalité virtuelle dans 10 ans ? 

La réalité virtuelle est un moyen de consommer et d’expérimenter de l’information. Il est clair que nous allons considérer cette technologie comme nous considérons nos outils numériques aujourd’hui. En fonction de mon besoin, je ne me pose pas la question de ce qui est le plus pertinent pour « consommer » un contenu digital. En fonction du contenu et de mon environnement, je me dirige au choix vers : mon téléphone, ma tablette ou mon ordinateur. Je vais pouvoir expérimenter une « continuité » numérique avec une expérience différente sur l’ensemble des supports. D’ailleurs, cet écosystème me sert tant pour ma vie professionnelle que personnelle (finalement Netflix, Excel, même combat). Forcément, les technologies immersives devraient suivre cette logique. Je m’attends surtout à un effacement de la technologie au profit de l’usage.

À propos de l'auteur

Rédactrice Web Freelance. Jongleuse de mots et chercheuse de mots-clés. J’aide les entrepreneurs, start-ups, associations et TPEs à se dévoiler et à briller sur le web.
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