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L’environnement est un sujet qui intéresse beaucoup en ce moment, et avec la préoccupation face au changement climatique, l’augmentation des déchets, la sur-consommation de plastique, tout cela menaçant des espèces animales. Beaucoup d’applications et d’expériences existent aujourd’hui pour montrer la réalité de nos actions au quotidien et pour ouvrir les yeux aux consommateurs. Une nouvelle application de réalité augmentée vient de naître, imaginée par le New York Times, pour voir le niveau de pollution des villes du monde.
Un projet d’envergure pour sensibiliser la population
Dans le but d’aider les lecteurs à mieux visualiser les immenses effets de la pollution atmosphérique, un récent article de NYT intitulé “See How the World’s Most Polluted Air Compares With Your City’s” utilise une expérience mobile de réalité augmentée pour vous aider à visualiser la pollution presque invisible qui flotte dans notre air.
Graham Roberts était le responsable créatif de l’application antipollution du NYT. Roberts a twitté : “C’est le dernier projet d’AR sur lequel j’ai travaillé au Times, basé sur la conviction que les expériences géolocalisées qui créent une couche de données sur notre environnement physique ont un grand potentiel. Je pense que l’équipe a fait un travail remarquable pour lui donner vie.” En rendant les particules de pollution de nos environnements visibles à l’œil humain à l’aide de la réalité augmentée, l’application du NYT peut aider à pousser les individus à prendre en compte la pollution de l’air – ou toute autre pollution d’ailleurs – plus sérieusement.
La pollution visible virtuellement dans notre environnement réel
Lorsque l’on lance l’application, elle affiche une multitude de petits points sur l’écran du smartphone. Le nombre que l’on voit représente un air de bonne qualité. Par la suite, elle nous géolocalise et affiche les points qui correspondent à la qualité de l’air de notre position géographique. On peut alors comparer le nombre de points de notre ville avec ceux présenté auparavant et qui faisait référence à un air de bonne qualité. L’application catégorise également l’air de notre ville, comme “nocif pour la santé des groupes sensibles” à Rennes, “très nocif” à Mexico, “dangereux” à Mumbaï et même “extrême” à New Dehli.
L’application de réalité augmentée nous permet ensuite de visualiser les microparticules de pollution qui sont dans l’air. Lorsque l’on pointe son smartphone devant nous, nous voyons les petits points nous entourer plus ou moins selon la pollution présente autour de nous. Par exemple, une image fournie par le NYT montre la pollution à New Delhi où l’espace est envahi de petits points noirs. On a alors l’impression de se retrouver au milieu de la pollution. L’outil est actuellement disponible dans l’application du NYT sur iPhone et Android.
Source : VRScout