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« (dis)appearance » : IA et art ne font qu’un

« (dis)appearance » explore notre rapport aux technologies et au monde numérique.

Crédits photos : Arash Akbari

« (dis)appearance » est une œuvre intégrant de l’intelligence artificielle générative. L’artiste, Arash Akbari, utilise cette technologie dans nombre de ses projets, se concentrant sur des expériences de narration non linéaire. Dans « (dis)appearance », il utilise l’IA générative afin de comparer notre rapport à la technologie et au numérique. Son expérience immersive fait partie de la 7ème édition du festival Recto VRso, du 11 au 14 avril 2024.

L’IA générative s’invite dans l’art

Arash Akbari, artiste plurimédia d’origine iranienne,  fait de l’art génératif, un dérivé de l’art numérique qui utilise l’intelligence artificielle générative. Cette nouvelle forme d’IA se concentre sur la création de données et de contenus, contrairement à sa sœur qui est programmée pour exécuter des tâches spécifiques. Le but de l’IA générative est de se rapprocher d’un résultat proche de l’humain. L’art génératif explore les algorithmes. Ses œuvres se génèrent elle-même, au fil de l’expérience. 

Arash Akbari utilise ainsi l’IA dans son travail, et ce depuis plusieurs années. Il la met en œuvre dans beaucoup de ses projets artistiques, dont « (dis)appearance ». Il nous dit : « Dans (dis)appearance, des centaines de fenêtres générées par l’IA avec des vues de lieux qui n’existent pas, (dis)apparaissent aléatoirement dans un espace euclidien vide ». Les différentes formes qui apparaissent devant le participant sont générées par un algorithme doté d’IA. Cette expérience immersive s’inscrit dans l’intérêt de l’artiste pour la narration non linéaire et les systèmes artistiques dynamiques. 

La coexistence des mondes physique et numérique

Au cœur de « (dis)appearance » se cache une réflexion sur les technologies de télécommunication. Grâce au numérique, nous pouvons être partout, à tout moment, sur une simple demande, une simple action. Nous ne bougeons pas dans le monde physique, mais nous sommes transportés dans un univers virtuel, numérique, forçant une coexistence entre les deux. Lorsque l’on se retrouve dans ce monde digital, on navigue de destination en destination, sans récit, sans narration. L’arrivée dans un nouvel espace implique la disparition du précédent. 

L’œuvre de Arash Akbari fait référence à ces portes numériques que l’on ouvre et qui se referme après notre départ. Son travail explore la dualité entre temps réel et temps virtuel, mais aussi et surtout celle entre espace réel et espace virtuel. Il explique que « ces deux facteurs nous guident par rapport à notre environnement et à notre moi subjectif, tandis que notre approche téléologique de la technologie obscurcit d’une certaine manière l’importance du chemin entre deux points, mais se concentre sur un état d’esprit en temps réel vers des résultats. »

« (dis)appearance » fait partie de la sélection du prochain festival d’art immersif et interactif Recto VRso. La 7ème édition a lieu du 11 au 14 avril 2024, en marge du salon sur les technologies immersives Laval Virtual. Retrouvez-la parmi une sélection de 15 œuvres internationales sur le thème : Temps Réel / Temps Virtuel.

À propos de l'auteur

Rédactrice Web Freelance. Jongleuse de mots et chercheuse de mots-clés. J’aide les entrepreneurs, start-ups, associations et TPEs à se dévoiler et à briller sur le web.
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