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Une peau artificielle pour sentir la réalité virtuelle

Une peau artificielle pour sentir la réalité virtuelle du bout des doigts

Crédits photos : Tech Radar

Comme l’ouïe et la vision, le sens du toucher joue un rôle important dans la façon dont nous percevons et interagissons avec le monde autour de nous. Des technologies capables de reproduire la sensation du toucher, comme l’haptique, peuvent améliorer les interfaces homme-machine et homme-robot dans des cas de réhabilitation médicale. Récemment, une peau artificielle a été développée pour améliorer les expériences de réalité virtuelle.

Une peau artificielle pour aller encore plus loin que l’haptique

Deux laboratoires ont imaginé un objet de haute technologie qui permet de sentir le toucher au bout des doigts. C’est une technologie encore plus poussé que l’haptique que l’on connaît. Il s’agit d’une peau artificielle, flexible et molle. Elle se compose de silicone et utilise des électrodes pour faire sentir le “toucher”

Le système de capteurs et de déclencheurs permet à cette peau artificielle de s’adapter à la forme du poignet. Elle permet d’avoir des retours de force sous la forme de petits pressions et de vibrations. Des capteurs de tensions mesurent en continu la déformation cutanée pour permettre l’ajustement des feedbacks haptiques en temps réel. Cela permet à l’utilisateur d’avoir une sensation de toucher au plus près de la réalité. Cette peau artificielle représente donc un avenir technologique certain pour la réalité virtuelle.

Toucher la réalité virtuelle du bout des doigts

Côté technique, la peau artificielle contient des actionneurs pneumatiques souples. Ils forment une couche de membrane qui peut être gonflée en y pompant de l’air. Les actionneurs peuvent être réglés sur des pressions et des fréquences variables (jusqu’à 100 Hz ou 100 impulsions par seconde). La peau vibre lorsque la couche de membrane gonfle et dégonfle rapidement. Une couche de capteur repose sur la couche de membrane. Elle contient des électrodes souples faites d’un mélange liquide-solide de gallium. Ces électrodes mesurent en continu la déformation de la peau. Ils envoient ensuite les données à un microcontrôleur. Celui-ci utilise cette rétroaction pour affiner la sensation transmise au porteur en fonction de ses mouvements et de l’évolution des facteurs externes.

La peau artificielle peut s’étirer jusqu’à quatre fois sa longueur initiale pendant un million de cycles. Pour l’instant, les scientifiques l’ont testé sur les doigts des utilisateurs et continuent d’apporter des améliorations à la technologie. “La prochaine étape consistera à mettre au point un prototype entièrement portable pour des applications en rééducation et en réalité virtuelle et augmentée. Le prototype sera également testé dans des études neuroscientifiques, où il pourra être utilisé pour stimuler le corps humain pendant que les chercheurs étudient l’activité dynamique du cerveau dans des expériences de résonance magnétique.”

Source : EurekAlert

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