Crédits photos : Vicarious Surgical
Les robots sont l’avenir des chirurgiens. Vicarious Surgical est une start-up américaine qui a imaginé une solution de réalité virtuelle pour réaliser des opérations chirurgicales à distance.
Allier robotique et réalité virtuelle pour faire progresser la chirurgie
Vicarious est une start-up de robotique médicale basée à Cambridge qui développe une plateforme de chirurgie en réalité virtuelle avec assistance par robot. Cet appareil combine la réalité virtuelle avec une technologie de robotique chirurgicale brevetée comparable à un humain. Il doit permettre aux chirurgiens de faire de la chirurgie peu invasive avec une seule micro-incision.
Deux anciens étudiants du MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont créé la start-up. Ils ont eu l’idée de développer des robots qui pourraient être capables de faire des opérations légères sur des patients de façon entièrement autonome. Mais avec le développement des technologies immersives, les deux collègues y ont ajouté la réalité virtuelle. Il s’agit toujours de robots, mais contrôlés par les chirurgiens grâce à un casque de réalité virtuelle.
Une solution pour exporter l’expertise des chirurgiens
Ces robots sont dotés d’une tête et de deux bras. Une caméra est posée sur l’épaule du robot et permet de transmettre des images au chirurgien. Celui-ci, grâce à un casque de réalité virtuelle, peut alors prendre la place de la machine. Le chirurgien a la possibilité de contrôler les bras du robot. Il va calquer ses gestes sur celui du médecin pour les reproduire fidèlement.
L’appareil pourrait devenir à long terme une des solutions aux déserts médicaux, permettant à des hôpitaux isolés de bénéficier de soins plus avancés. De plus, cela peut être une façon pour certains patients de bénéficier des meilleurs chirurgiens partout dans le monde. Ils peuvent en effet contrôler les robots à plusieurs milliers de kilomètres de distance. Pour la start-up, cette solution pourrait aussi entraîner une baisse des coûts des opérations chirurgicales. C’est aussi l’idée de démocratiser de plus en plus la robotique chirurgicale, qui est encore très onéreuse pour nombre d’établissements hospitaliers. En proposant une solution avec des mini-robots, les coûts seront moins importants que si l’on faisait appel à des robots de taille importante utilisés aujourd’hui.
Cette solution est encore à l’état de test, et pas encore commercialisée. Mais l’idée intéresse de grands groupes et des investisseurs, à l’image de Bill Gates. Elle a été notamment testé sur un patient dans l’état de l’Idaho aux Etats-Unis. Plusieurs levées de fonds ont déjà permis de rassembler 30 millions de dollars.
Source : RTflash