Crédits photos : HTC
La crise sanitaire et le confinement ont fait exploser les logiciels de conférences et de réunions en ligne. Le fabricant taïwanais de smartphones, HTC, surfe sur cet engouement et propose un service de réunions en réalité virtuelle. En enfilant un casque VR, l’employé se retrouve dans la peau d’un avatar numérique. En se téléportant dans un monde virtuel, il peut aussi voir l’avatar de ses collègues et clients.
Répondre à la demande face au travail à distance
Ce nouveau service de réunions en réalité virtuelle de HTC s’appelle VIVE Sync. Son développement suit la forte demande de matériels de réalité étendue pendant le COVID-19. Cette demande vient principalement de ceux qui souhaitent des expériences plus immersives et interactives.
VIVE Sync permet aux utilisateurs de créer eux-mêmes une salle de réunions dans l’univers de réalité virtuelle. Ils peuvent alors tous se rejoindre et travailler ensemble virtuellement en “face-à-face”. 30 personnes peuvent se retrouver en même temps au maximum. Les participants peuvent importer et transformer du contenu en 3D, par exemple des présentations issues du cloud. VIVE Sync offre de l’interactivité, de la 3D et un sentiment général de présence que l’on n’a pas avec d’autres plateformes similaires.
HTC élargit son offre de réalité virtuelle
L’outil VIVE Sync pourrait se démarquer de ses concurrents, tels que Glue, MeetinVR ou encore Spatial. L’avantage c’est son hardware. Pour utiliser ce service de réunions, les utilisateurs doivent se munir d’un casque de réalité virtuelle HTC Vive. VIVE est la marque la plus populaire en terme de casques VR, un rang qu’elle tient depuis 2018. HTC a aussi l’avantage de pouvoir à la fois contrôler le logiciel et le matériel.
Le service VIVE Sync est encore tout jeune. Comme tout nouveau projet, il y a encore des bugs sur lesquels il est nécessaire de travailler. Pour le moment, la plateforme de HTC est idéale pour les petites réunions, à trois collaborateurs par exemple. Au-delà, la collaboration devient moins simple à mettre en place car les outils de partage sont à améliorer.
Source : Forbes