Crédits photos : Maori News
En Nouvelle Zélande, les entreprises de construction commenceront à utiliser la technologie de la réalité virtuelle. La VR servira à préparer des personnes aux emplois dans l’industrie pour lutter contre le chômage, en partenariat avec le ministère du Développement social.
Permettre l’accès aux compétences professionnelles
Le ministre de l’Emploi, Willie Jackson, et le ministre du Développement social, Carmel Sepuloni, sont en charge du programme pilote. Celui-ci s’attaquera à la pénurie de personnel dans le secteur de la construction. Il contribuera ainsi à réduire le taux de chômage des Maori. Jackson indique que le taux de chômage des Maori est de 7,7%. C’est le taux le plus bas depuis des années. Cependant, il affirme qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir et que l’intégration des plus jeunes dans la population active est une priorité.
“Alors nous devons avoir de nouvelles stratégies novatrices à destination des jeunes de manière constante”. “C’est la bonne stratégie pour encourager les jeunes parce qu’ils sont familiers avec l’utilisation de la réalité virtuelle”, dit Jackson. L’outil aidera les personnes avec des compétences limitées en calcul et en lecture mais qui réagissent bien à l’apprentissage par le jeu.
Préparer le plus de monde à l’emploi
Joy Business Academy est une organisation qui a contribué au développement de cette technologie. Le fondateur James Coddington dit qu’il enseignera un éventail de compétences aux stagiaires. “Ils apprendront à conduire une pelleteuse, mais aussi à conduire un camion et comprendre que deux personnes doivent travailler ensemble dans un esprit de collaboration pour pouvoir résoudre leur problème”, dit-il. “Et pendant qu’ils font cela, ils sont évalués”. La réalité virtuelle permettra d’améliorer les compétences et de préparer davantage de Néo-Zélandais à l’emploi.
La technologie permettra également aux personnes d’acquérir plus rapidement de nouvelles compétences. “Normalement, il faut cinq à sept jours à quelqu’un pour se lancer dans l’industrie de la construction, et nous sommes en mesure de réduire ce délai à 45 minutes”, explique Coddington. La technologie sera mise à la disposition des habitants dans les zones rurales. “La majorité des Maori vivent en milieu rural, ce qui nous donne l’occasion de sortir la formation des centres urbains et de l’étendre à l’ensemble du pays”, explique M. Sepuloni.
Le projet pilote a débuté en septembre et s’étendra à d’autres partenaires de l’industrie et centres de services du Ministère en temps opportun.
Source : Teao Maori News